Groupement Equestre de France et d’Ailleurs
Sospel, le 15 Novembre 2020
Madame, Messieurs,
Les élections de la FFE approchent. Les programmes vont bientôt être publiés.
Le GEFA Groupement Equestre de France et d’Ailleurs est une association créée en mai 2020, née d’un rassemblement massif de propriétaires et cavaliers oubliés lors du premier confinement, de gérants de structures dépassés par des interprétations et compréhensions de textes divergents.
Le GEFA a pour vocation de réunir et de défendre les droits et les devoirs des cavaliers et pratiquants de l’équitation, des propriétaires, des enseignants, des gérants de structures et de tous les professionnels ayant un rapport avec le monde du cheval, à titre individuel ou collectif. D’être en lien avec les fédérations mais aussi les associations, syndicats, groupements et autres dans lesquels ils ont adhéré.
L’association souhaite participer à la réflexion sur l’évolution de la pratique de l’équitation en France, au sein de la fédération. Elle souhaite participer à l’amélioration des structures d’hébergement en France en fédérant les idées, en repensant les relations gérants/clients (propriétaires, demi-pensions, etc.), en uniformisant à l’échelle nationale des engagements contractuels (charte, contrat, etc.) qui permettraient de fonctionner dans une plus grande cohérence.
L’association souhaite participer à la réflexion, à l’élaboration et la mise en œuvre de l’amélioration de tout ce qui concerne les équidés en partenariat avec les différentes instances, associations, fédérations de la filière cheval. Elle souhaite défendre les droits des équidés.
La Fédération Française d’Equitation comptait, en 2019, 617 524 licenciés dont 163 802 licenciés compétition, 3 200 licenciés professionnels, 34 000 licenciés amateurs et 115 000 licenciés club (source IFCE) pour plus de 9 400 établissements équestres affiliés. Pourtant la Fédération n’a pas entendu la demande du plus grand nombre de ses licenciés, lors du premier confinement, ses statuts ne les prenant pas en compte.
Aussi, face à ce constat, nous vous demandons quelle place vous envisagez de donner aux cavaliers propriétaires, cavaliers de club, cavaliers professionnels et enseignants, non-gérants de structure, soit plus de 600 000 licenciés, si vous étiez élu(e)s ?
Nous vous prions d’agréer, Madame, Messieurs, l’expression de nos salutations distinguées.
Sophie DERRIDA Marjorie LECOURTOIS
www.gefa-asso.com Association Loi de 1901 N° W06201424
Réponse d’Anne De Sainte Marie représentant la liste « A cheval demain »
A l’attention de Mesdames Sophie DERRIDA et Marjorie LECOURTOIS
Mesdames
Nous avons bien reçu votre courrier du 16 novembre qui pose le sujet de la meilleure prise en compte des licenciés, et nous vous remercions de contribuer par vos actions et votre engagement associatif à un point clé de notre programme : plus de transparence et de démocratie à la FFE.
En effet, le collectif A CHEVAL DEMAIN revendique d’être à l’écoute du terrain et de fédérer au-delà des profils imposés par les statuts pour composer une liste : cavaliers, professionnels ou non, etc. Nous avons la conviction que la FFE doit être un acteur de la filière équine et du sport au sens large.
Il est impossible de calquer le mode de décision de la FFE sur celui d’un syndicat ou d’une corporation, car l’intérêt général doit prévaloir à toutes les décisions dans le cadre de la délégation de service public confiée par le Ministère des Sports.
Nous souhaitons maintenir le droit de vote des dirigeants de club. En effet, le vote de l’ensemble des licenciés serait complexe à mettre en œuvre car, par exemple, 70% de nos adhérents sont mineurs… En revanche, les dirigeants professionnels et associatifs portent une responsabilité démocratique car ils représentent leurs cavaliers licenciés. A condition qu’ils puissent s’en servir… En privant 4 000 structures du droit de vote, qui représentent 200 000 licenciés, l’équipe en place a donné un signal fort de recul sur le fonctionnement démocratique de notre fédération. Nous reviendrons sur ce point, dès notre élection, avec une réforme statutaire d’urgence.
Par ailleurs, nous veillerons à encourager l’expression du vote, en informant dirigeants et licenciés sur les modalités et les projets. Nous mettrons à disposition les documents des Assemblées Générales de tous les licenciés, y compris les professions de foi dans le cadre des élections fédérales.
Notre programme propose la constitution d’une commission des licenciés, consultée par le Comité fédéral sur des sujets comme ceux que vous évoquez mais aussi : l’évolutions des besoins des pratiquants, les attentes vis-à-vis de la licence fédérale, l’analyse des causes d’arrêt de la pratique, la compétition… Plus de dialogue et de consultation, c’est souhaitable et possible, nous l’avons prouvé en construisant notre programme sur la base d’un tour de France.
Notre équipe construira une fédération participative, qui écoute TOUS ses membres et encourage l’échange entre clubs, licenciés, organisateurs, officiels, enseignants… Les associations de cavaliers, d’officiels, d’organisateurs seront sollicités dans le cadre de démarches de consultation systématique des parties prenantes concernées par les projets fédéraux, pour mieux décider.
A ce titre, je me ferai un plaisir de vous rencontrer pour vous présenter en détail et de manière personnalisée notre programme, pour vous permettre d’échanger sur les points d’attention qui sont les vôtres.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Mesdames, en l’expression de ma sincère considération.
L’équipe A Cheval demain
Pour le collectif A CHEVAL DEMAIN
Anne de SAINTE MARIE
Bonjour.Je ne suis pas arrivé à votre enquête sur le manque de démocratie du Président Leconte au sujet de l’élection du président de la FFE les petits clubs étant exclus du vote . Que pouvons nous faire ???? Merci de votre réponse Cordialement (je suis organisateur de compétition en attelage)
Bonjour Michel,
Il semble nécessaire de voter pour la présidence qui redonnera le droit de vote aux clubs qui ont été évincés du droit de vote.
A bientôt