À l’heure où les épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris viennent de se terminer, nous sommes nombreux à constater qu’il y a une volonté de prendre en considération le bien-être des équidés.
Cependant, tout le monde est conscient qu’il reste encore beaucoup à faire …Le débat est vif sur les réseaux et dans les différents médias.
Deux états d’esprit sont souvent présents :
Ceux qui pensent que les lanceurs d’alerte exagèrent, qu’ils vont provoquer l’arrêt de l’équitation…
Ceux qui pensent qu’il est indispensable de prendre conscience de la nécessité d’évoluer vers plus de respect des mesures du bien-être des équidés. Que ce soit dans la connaissance des différents besoins des équidés mais aussi dans les activités que nous leur demandons, peu importe son niveau de pratique.
Devant ce constat d’opinions divergentes, et parfois extrêmes, le GEFA se positionne ainsi
Il y a certainement dans la société des groupes qui surfent sur la peur des gens pour mener des actions. Demandons-nous vraiment quel est l’intérêt de ces personnes, quelles sont leurs connaissances du monde des équidés ?
Mais, il y a aussi des collectifs, des groupements, des associations, tous portés par des passionnés et néanmoins professionnels ou amateurs éclairés, qui sensibilisent au quotidien :
Avec pour seul objectif de montrer la souffrance- souvent jusqu’alors ignorée- dans l’unique but que cette souffrance, désormais reconnue scientifiquement, ne soit plus.
Ces passionnés donnent de leur temps pour que la prise de conscience se fasse et permette à chacun de nous d’agir à son niveau.
Nier en bloc les signes de mal-être sous prétexte que l’on ouvre la voie aux extrémistes, empêche la réflexion.
Cela ne permet pas une remise en question, propice à une prise de conscience de certains faits.
Chacun d’entre nous a été et est peut être encore maltraitant par certitude ou par ignorance. Nous avons le devoir de nous informer, de nous former et cela passe par notre propre volonté à lutter contre l’ignorance et les certitudes. La remise en question doit se faire à tous les niveaux, que l’on soit professionnel, pratiquant amateur, pratiquant de loisir, propriétaire, ou juste ami des équidés…
COMMENT ?
Nous avons pour cela des supports, comme le :
« Guide des bonnes pratiques » proposé par la filière équine et validé par le Ministère de l’Agriculture ,
le Certificat d’Engagement et de Connaissance
les documents de la Fédération Suisse
les documents de la FEI
les études scientifiques de l’IFCE
les recherches universitaires en France, en Europe et dans d’autres parties du monde
les juges, les stewards, les présidents de concours
les enseignants, les gérants, tous les professionnels éclairés qui font partie de groupes comme la FFE, Equiliberté, la FREF, les syndicats de vétérinaires, ainsi que les maréchaux, les dentistes, les nutritionnistes, etc. )
Les recherches scientifiques avancent, c’est une chance !
Ne passons pas à côté par désintérêt, par manque de temps, par certitude.
Nous devons cela aux équidés !
« Pensons le bien-être du cheval et agissons ensemble »
Vous pouvez retrouver certains des documents cités ci-dessus, sur ce site du GEFA
#soyonsdescolibrispasdesautruches
