*Document ci-dessous extrait du rapport du Groupe d’études « Condition animale », présidé par Loïc Dombreval, Bien-être équin, recommandations pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 https://mediatheque.ifce.fr/doc_num.php?explnum_id=26799&fbclid=IwY2xjawEDJFpleHRuA2FlbQIxMAABHWrJX0A4g1DMT_p5WgDjHXy8Ft6QK0fH9Of1RTf4s4Gl5SwkbngfjvH9Kw_aem_YEEDxpm7IeXw6kuhjdDECg
II. L’Alimentation
Les chevaux sont des monogastriques, avec un petit estomac non élastique. En conditions naturelles, ils passent environ 15-16 h par jour à brouter de l’herbe et diverses plantes herbacées plus ligneuses, comme les plantes buissonneuses ou les écorces. Ils mangent et digèrent en continu. La valorisation de la fraction cellulosique de l’aliment est réalisée par la flore microbienne du gros côlon. Il est donc important qu’un apport régulier de fibres maintienne l’équilibre de cette flore.
Les chevaux de sport mangent tous des concentrés et des compléments alimentaires mais le foin est primordial pour leur santé et pour leur bien-être quand ils sont en boxes et ne peuvent donc pas brouter librement. Idéalement le foin sera laissé à volonté et si cela n’est pas possible il faudra veiller à ce qu’une quantité minimale journalière d’au moins 1,5% du poids vif du cheval en matière sèche (soit par exemple 9 kg de foin à 85% de MS pour un cheval de 500 kg) soit apportée de façon fractionnée sur la journée.
Recommandation n° 3
Veiller à l’approvisionnement suffisant en foin pour permettre la distribution plusieurs fois par jours, voire à volonté, et selon les besoins de chaque cheval.