Groupement Equestre de France et d’Ailleurs : GEFA
La pandémie du COVID-19 a mené au confinement de la population.
Les Établissements Recevant du Public se sont trouvés interdits d’accès. De fait, les chevaux se sont eux aussi retrouvés « confinés », coupés tout comme nous de leur routine, de « leurs humains ».
Une pétition contre cette interdiction a été lancée à l’intention de la FFE et de son président. Elle a été signée par presque 18 000 personnes : “Contre l’interdiction d’accès aux clubs des propriétaires équins” sur Change.org.
Deux groupes Facebook sur lesquelles plus de 5000 personnes sont venues témoigner de leurs inquiétudes, de leurs interrogations, de leur incompréhension, en tant que propriétaires, cavaliers, pratiquants mais aussi enseignants, gérants de structure et professionnels en lien avec le monde du cheval, se sont créés et ralliés :
- « Cavaliers, propriétaires, période de confinement depuis le 17 mars »
- « Conséquences du confinement sur propriétaires d’équidés, structures… ».
De ce ralliement est née l’Association “Groupement Equestre de France et d’Ailleurs” dit GEFA, le 14 mai 2020.
Une situation inédite
Cette situation inédite a dépossédé les propriétaires, du jour au lendemain, du cheval dont ils s’occupaient depuis des mois, des années, et qui pour beaucoup d’entre eux fait partie de leur famille.
Cette situation inédite a empêché les cavaliers de club de retrouver le cheval ou le poney qu’ils allaient rencontrer, ne serait-ce qu’une heure par semaine.
Cette situation inédite a mis les gérants de structure dans une situation compliquée, tant par le surplus de travail, la perte financière, que par l’inquiétude des propriétaires pour « l’animal » avec qui, ils partageaient d’intenses moments de bonheur …
Cette situation inédite, a privé un grand nombre d’enseignants, grooms, palefreniers, maréchaux, vétérinaires, ostéopathes (etc…) de leur travail et de leur lien avec cet animal qui représente tellement plus qu’un simple moyen de gagner leur vie.
Le cheval n’est pas un simple bien de consommation
À la faveur de ce confinement de nombreuses personnes ont pris conscience (si elles l’ignoraient) que le cheval n’était pas qu’un simple bien de consommation.
Car le cheval, le poney, l’âne, sont bien plus qu’un simple « animal de rente »: le confinement aura eu pour mérite de nous faire comprendre qu’il était temps de repenser le statut du cheval en France.
Le confinement aura eu pour conséquence de nous faire prendre conscience qu’il était temps de faire entendre la voix collective de ceux qui sont considérés par la fédération et d’autres associations, syndicats et groupements, avant tout comme des consommateurs…
Mobilisons-nous !
Plus nous serons nombreux à adhérer à cette association,
plus nous aurons la possibilité d’être considérés et entendus !
La FFE n’a pas pour objet, dans ses statuts, de défendre l’ensemble des cavaliers licenciés. Il y a donc là, un vide que nous devons combler tous ensemble, en adhérant au Groupement Equestre de France et d’Ailleurs.
La cotisation de 5 euros est volontairement accessible afin de pouvoir toucher le plus grand nombre.
Que chacun de nous se sente concerné par l’évolution du monde équestre et que dans quelques années nous soyons fiers du parcours effectué.
Créons ce lien entre tous, partageons nos interrogations, nos souhaits, nos rêves.